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Référencement naturel (SEO) : les fondamentaux pour optimiser la visibilité de votre site internet
Les moteurs de recherche (Google, Bing, Yahoo, etc.) utilisent des algorithmes complexes pour classer les sites web, en fonction des requêtes effectuées par les internautes. L’optimisation du référencement naturel (ou Search Engine Optimization, SEO) consiste à combiner plusieurs techniques pour faire remonter votre site dans les résultats et attirer un trafic qualifié afin, in fine, de générer des opportunités commerciales. Dans cet article, vous trouverez les principaux leviers à actionner pour améliorer la visibilité de votre site Internet sur les moteurs de recherche.
Les performances d’affichage
Les moteurs de recherche privilégient les sites dont la vitesse d’affichage est rapide et qui offrent une bonne expérience utilisateur. Il est donc indispensable de proposer une navigation intuitive et une disposition logique des contenus, d’optimiser le poids et le format des images, de minimiser la feuille de style (CSS) et le Javascript, ou encore de choisir un hébergement de qualité.
Un site responsive
Les sites internet qui ne sont pas responsive, c’est-à-dire dont l’affichage ne s’adapte pas aux différents types et résolutions d’écrans (ordinateurs, tablettes, téléphones mobiles), sont pénalisés. Il faut donc veiller à ce que votre site soit conçu en responsive design, même s’il est majoritairement consulté via des ordinateurs (ce qui est généralement le cas en BtoB).
Les mots clés
Les mots-clés jouent un rôle déterminant pour améliorer le référencement naturel. Ils permettent aux moteurs de recherche de comprendre le contenu de votre site et de l’indexer correctement, en fonction des thématiques qui y sont abordées. Pour choisir les expressions à intégrer dans les contenus de votre site, il est indispensable de réaliser une étude de mots-clés, afin d’identifier les requêtes réellement effectuées par les internautes, les mots-clés sur lesquels sont positionnés vos concurrents (commerciaux et communicationnels) ainsi que le niveau de difficulté pour parvenir à remonter dans les résultats des moteurs de recherche.
L’arborescence du site
La structuration des informations, ou arborescence de votre site, est également cruciale : elle doit être claire, logique et facile à comprendre pour les internautes comme pour les moteurs de recherche. Chaque page doit avoir une thématique propre pour faciliter son indexation par les robots des moteurs de recherche.
Les balises HTML
Les principales balises HTML (title, H1, H2, méta description etc.) doivent inclure les mots-clés identifiés et sélectionnés (prioritaire et secondaires) pour chaque page ou article, afin de permettre aux moteurs de recherche de comprendre la thématique abordée et de l’afficher correctement dans les résultats de recherche.
Le maillage interne
Autre élément clé du référencement naturel, le maillage interne consiste à lier les différentes pages de votre site entre elles, en mettant en place des liens internes utiles, pertinents et cohérents avec le contenu de chaque page ou article. Il est à noter que la mise en place de liens externes, vers des sites faisant autorité dans votre domaine, contribue également à un meilleur référencement.
La production régulière de contenus de qualité…
Les sites qui proposent régulièrement de nouveaux contenus de qualité, et qui apportent une réelle valeur ajoutée, sont privilégiés. Les pages ou articles doivent contenir un minimum de 300 mots. L’étude de mots-clés permet d’identifier les thématiques à aborder utiles pour améliorer le référencement naturel, notamment sur votre blog.
… en évitant le duplicate content
Le duplicate content, ou contenu dupliqué, consiste à publier du contenu identique à d’autres sites ou sur plusieurs pages de votre site internet. Les moteurs de recherche pénalisent les sites qui contiennent du duplicate content. A l’inverse, ils privilégient les sites dont les contenus sont uniques et de qualité.
La mesure des performances et l’optimisation continue
Il est indispensable de mesurer les performances des actions mises en œuvre : positionnement de votre site sur les mots-clés stratégiques, nombre de visites, taux de conversion, sources de trafic, etc. C’est ce qui vous permettra de comprendre ce qui fonctionne ou ce qui ne fonctionne pas et, par conséquent, d’optimiser ou de revoir votre stratégie de référencement naturel afin d’améliorer en continu la visibilité de votre site sur les moteurs de recherche.
Attention à la « suroptimisation » !
Attention cependant, les moteurs de recherche pénalisent les sites qui pratiquent une optimisation excessive, également appelée « suroptimisation », c’est-à-dire réalisée dans l’unique but d’améliorer le référencement naturel (utilisation excessive de mots-clés, mise en place de liens vers des pages dont les contenus ne sont pas de qualité, duplication de contenu…). Ils embarquent des technologies d’intelligence artificielle qui leur permettent de facilement détecter les sites dont les pratiques sont abusives.
Cahier des charges pour une refonte de site internet
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Cahier des charges pour une refonte de site internet
Tout projet de refonte de site internet commence par la rédaction d’un cahier des charges afin de cadrer le projet, détailler précisément vos objectifs et vos attentes, et permettre aux prestataires consultés d’établir un devis. Nous vous proposons une liste des principaux éléments à intégrer dans un cahier des charges en amont d’une refonte de site web.
Présentation rapide de votre entreprise :
- Fournir un descriptif rapide de votre entreprise et de ses activités, de ses spécificités, de ses implantations et de ses ambitions.
Objectifs de la refonte :
- Définir les raisons pour lesquelles vous souhaitez refondre votre site web, quels sont vos objectifs et vos attentes vis-à-vis du nouveau site. Par exemple : aligner vos messages avec votre nouveau positionnement, améliorer l’expérience utilisateur, optimiser le référencement naturel, générer des leads, améliorer le taux de conversion, moderniser le design du site et/ou le mettre en adéquation avec votre nouvelle charte graphique, etc.
Contexte et public cible :
- Présenter le marché et le contexte dans lesquels évolue votre entreprise. Par exemple : secteur d’activité, B2B ou B2C, concurrence, etc.
- Décrire la cible visée, c’est-à-dire le public auquel s’adresse votre site. Par exemple : professionnels (grandes entreprises, ETI, PME, secteur public, artisans, commerçants…), directions ou fonctions dans les entreprises (DSI, DAF, DRH, services généraux…), particuliers (tranche d’âge, CSP, etc.), implantations géographiques…
Contenu et arborescence :
- Établir la liste des pages et des rubriques existantes sur le site actuel.
- Déterminer les rubriques, pages et articles à ajouter, supprimer ou faire évoluer.
- Définir un projet d’arborescence cible (qui pourra être challengé pour améliorer le référencement naturel. Cf rubrique « Référencement naturel »). Ou, a minima, donner une indication du nombre total de contenus (pages, articles…) à prévoir sur le futur site.
- Spécifier les éléments à mettre en avant sur le site. Par exemple : produits ou expertises phares, témoignages de clients, actualités, livres blancs, webinars, etc.
- Indiquer si vous souhaitez que votre site comprenne une rubrique actualités/blog.
- Préciser si le site devra être accessible en une ou plusieurs langues. Et indiquer qui sera en charge de fournir les traductions des contenus.
Référencement naturel :
- Indiquer que l’optimisation du référencement naturel devra être pris en compte en amont de la refonte. Préciser notamment qu’une analyse de mots-clés sera fournie ou devra être réalisée.
- Préciser les actions à mettre en place pour optimiser le référencement : code léger, optimisation de l’arborescence du site en fonction des enseignements tirés de l’étude de mots-clés, rédaction des balises HTML (telles que les balises title, H1, H2, meta description), optimisation des images (poids et format), maillage interne, rédaction de contenus de qualité, etc.
- Spécifier qui sera chargé de réaliser le fichier de redirections des anciennes URL vers les nouvelles URL pour éviter les erreurs 404.
- Indiquer si vous souhaitez que le prestataire qui sera chargé de la refonte du site internet fasse un suivi de l’évolution du référencement naturel après sa mise en ligne.
Rédactionnel :
- Définir qui se chargera de la mise à jour des contenus du site ou de la rédaction de nouveaux contenus (en interne, en externe ?).
- Décrire la façon dont vous souhaitez vous adresser à vos cibles et le ton à adopter sur le site internet.
Design :
- Décrire l’univers graphique souhaité. Par exemple, en fournissant la charte graphique de votre entreprise (couleurs, typographie, etc.).
- Fournir des exemples de sites qui serviront de références pour le design ou, à l’inverse, qui seront utilisés comme contrexemples.
- Préciser les éléments de design à créer (bannières, icônes, etc.).
Site responsive et accessible :
- Spécifier que le site devra impérativement être compatible avec tous les écrans (ordinateurs, tablettes et smartphones) et le degré d’accessibilité que vous souhaitez pour les personnes en situation de handicap.
Fonctionnalités :
- Décrire les fonctionnalités que vous souhaitez intégrer au nouveau site, telles que la possibilité de s’inscrire à une newsletter ou à des évènements, de télécharger des documents, de filtrer des articles ou contenus en fonction de thématiques, d’établir un devis en ligne, de faire un achat en ligne, etc.
Expérience utilisateur :
- Décrire ce que vous souhaitez mettre en place pour améliorer l’expérience utilisateur. Par exemple, changements à apporter à l’arborescence du site pour faciliter la navigation, accès rapide au formulaire de contact, suggestion de contenus additionnels « pour aller plus loin », etc.
Éléments techniques :
- Préciser les technologies, CMS ou frameworks à utiliser pour le développement du site. Par exemple : WordPress, Drupal, etc.
Intégration des contenus :
- Indiquer qui sera chargé d’intégrer les contenus du futur site : le prestataire ou vos équipes ? Tout ou partie des contenus ?
Autonomie pour faire évoluer le site :
- Préciser quel degré d’autonomie vous souhaitez pour faire évoluer le site, mettre à jour le contenu, créer de nouvelles pages ou supprimer des pages, etc. Par exemple, grâce à un système de gestion de contenu (CMS).
Performance d’affichage :
- Indiquer les exigences en matière de temps de chargement du site.
- Préciser les éventuelles optimisations à mettre en place pour améliorer la performance (par exemple, poids des images, minification du CSS, CDN, etc.).
Sobriété numérique :
- Indiquer si vous avez des exigences particulières en matière de sobriété numérique, afin de limiter l’impact environnemental de votre prochain site web.
Sécurité :
- S’assurer que les bonnes pratiques seront mises en œuvre pour sécuriser le site contre les attaques (mises jour régulières, protection contre le spam, plateforme d’hébergement sécurisée, etc.).
Conformité avec le RGPD :
- S’assurer que le site sera conforme au règlement général sur la protection des données (RGPD) : collecte, utilisation, stockage et protection des données personnelles des utilisateurs de votre site, politique de confidentialité, gestion des cookies, transmission des données à des tiers, etc.
Hébergement :
- Définir vos besoins en termes d’hébergement : taux de disponibilité, performance, stockage des données, sécurité, sauvegarde et restauration du site, etc.
Analytics :
- Indiquer quel outil vous comptez utiliser pour mesurer l’audience et analyser le comportement des internautes (Google Analytics, Matomo Analytics…).
Maintenance :
- Si vous souhaitez que le prestataire s’occupe de la maintenance du site, préciser ce que vous attendez de lui. Par exemple : mises à jour des contenus du site et fréquence de ces mises à jour, modalités et délais de résolution des problèmes et de gestion des incidents, mises à jour du CMS et des plug-ins, ajout de nouvelles fonctionnalités, restauration du site en cas de problème majeur, comptes rendus de maintenance…
Délais et planning :
- Définir un planning et des délais pour la réalisation de la refonte du site, afin de s’assurer que le projet sera mené à bien dans les temps.
Formation :
- Spécifier vos besoins en formation pour mettre à jour et faire évoluer le site (en fonction des typologies d’utilisateurs : administrateur, rédacteur, spécialiste du référencement naturel…).
Intervenants impliqués dans le projet :
- Préciser les différents rôles et responsabilités de chaque personne impliquée dans le projet (chef de projet, responsable de la rédaction de contenu, web designer, développeur web…).
Livrables :
- Indiquer les éléments à livrer à la fin de la refonte, en dehors du site en lui-même (contenus rédigés, pictos ou schémas créés, maquettes, etc.).
Références :
- Demander des exemples de sites internet réalisés par les prestataires consultés.
Le copywriting : formidable outil de communication ou œuvre du diable ?
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- Author: Elodie
Le copywriting : formidable outil de communication ou œuvre du diable ?
Le copywriting est l’art d’écrire des messages percutants et convaincants pour promouvoir une marque, un produit ou un service. À l’origine, c’est une discipline américaine utilisée en publicité dont l’objectif est de créer une émotion forte chez le destinataire afin de le pousser à l’achat. Très utilisé par l’économie marchande, parfois pour vendre des produits ou services peu vertueux ou durables, le copywriting offre des possibilités intéressantes pour les entreprises de l’ESS et les associations afin de servir leurs causes et leurs objectifs. Explications.
Le copywriting en quelques mots
Initialement, le copywriting est donc l’art de trouver les mots justes en vue de déclencher des ventes. Schématiquement, il s’agit d’expliquer en quoi et comment un produit ou un service peut résoudre un problème.
Mais les cas d’usage se sont étendus : le copywriting est désormais une technique rédactionnelle qui est utilisée tout au long de ce que l’on appelle le tunnel de conversion, c’est-à-dire toutes les étapes qui vont permettre de progressivement transformer le lecteur en « prospect », puis en client, donateur ou adhérent.
Il s’agit d’entrer en contact avec sa cible de communication pour favoriser le passage à l’action, dans un sens plus large :
- S’inscrire à une newsletter ;
- Participer à un événement ;
- Télécharger un guide ;
- Prendre contact pour plus d’informations ;
- Recommander une association à un ami ;
- Etc.
Le copywriting est une des méthodes de communication efficaces pour aider les associations à collecter plus de dons, augmenter le nombre d’adhésions et fidéliser les grands donateurs.
Le copywriting : concrètement, de quoi s’agit-il ?
Le copywriter doit en premier lieu avoir une idée précise du public visé, de ses problèmes et de ses besoins : il doit au préalable avoir défini ses cibles de communication (« personas »). Il est ensuite nécessaire que chaque argumentaire remplisse un objectif et un seul : déclencher un appel téléphonique, une inscription à une newsletter, un téléchargement d’un guide, une demande de devis, un achat, un don, etc.
Deux méthodologies sont principalement utilisées par les copywriters.
La méthodologie AIDA
AIDA est l’acronyme anglais d’Attention, Interest, Desire et Action.
Il s’agit dans un premier temps d’attirer l’attention du lecteur avec un titre accrocheur. Saviez-vous que huit internautes sur dix se contentent de la lecture du titre ? Ce dernier doit être percutant et donner envie d’en savoir plus. Une attention particulière doit également être apportée à l’introduction du texte selon la méthode de la pyramide inversée, inspirée du journalisme : les principaux arguments ou la réponse à une question doivent être exposés dès le début du texte.
Deuxième étape : susciter l’intérêt du lecteur.
La durée d’attention des internautes est très courte. Cela signifie qu’il convient également d’optimiser le contenu en vue d’une lecture rapide (sous-titres, listes à puces notamment). Une vidéo et/ou des visuels augmentent par ailleurs les chances de garder le lecteur sur la page.
La troisième étape consiste à attiser le désir de l’internaute. Il faut pour y parvenir actionner quatre leviers :
- Mettre en avant les avantages du service ou du produit ;
- Expliquer comment le service ou le produit peut changer la vie du lecteur ou résoudre ses problèmes ;
- Mettre en évidence les résultats obtenus, en diffusant par exemple des témoignages ;
- Anticiper les objections, notamment par le biais des FAQ.
Pour attiser le désir, l’utilisation de la technique du storytelling, qui consiste à raconter des anecdotes ou des histoires, est bien souvent recommandée.
Enfin, quatrième et dernière étape : le lecteur doit être incité à agir. Il existe plusieurs manières de le faire passer à l’action :
- Un appel à l’action (CTA, call to action) clair et évident : cela peut prendre la forme d’un bouton aux couleurs vives avec éventuellement une phrase ou un paragraphe expliquant le bien fondé de l’action. Par exemple : « Découvrez notre guide complet pour réduire vos déchets au maximum », couplé à un bouton « Téléchargez le guide ».
- La mise en avant d’une urgence : un court délai pour agir, des stocks limités, une offre promotionnelle limitée dans le temps…
- La réciprocité : la structure qui reçoit quelque chose de ses prospects (argent ou coordonnées, par exemple) leur donne quelque chose en retour : un livre blanc, une offre d’essai…
La méthodologie PAS
PAS est l’acronyme anglais de Problem, Agitate et Solve.
Dans un premier, il faut identifier le problème de façon précise, ce qui permet au lecteur de se sentir concerné. Il aura le sentiment que vous le comprenez et vous obtiendrez ainsi sa confiance.
Ensuite, l’idée est d’« agiter » le problème, c’est-à-dire de mettre l’accent sur ses aspects négatifs et susciter une émotion chez le lecteur. Et de lui faire comprendre que les difficultés doivent être résolues rapidement.
Enfin, la solution est un retour dans le positif. Il s’agit ensuite de présenter votre solution pour résoudre (enfin) le problème.
Quelle que soit la méthode utilisée, l’essentiel dans une communication engagée et responsable est de s’appuyer sur les piliers de la sincérité, de la transparence et de l’affirmation de soi.
Le copywriting : supports et exemples
La technique du copywriting peut être utilisée sur de nombreux supports de communication :
- Les pages décrivant un produit ou un service ;
- Les articles de blog ;
- Les « pages de vente » de produits et de services mais également campagnes de financement participatif ou de dons ;
- Les publications sur les réseaux sociaux qui doivent aller à l’essentiel en peu de mots ;
- Les newsletters qui peuvent avoir pour objet de susciter la réaction du public, mais aussi de rendre compte des actions engagées.
De nombreux exemples d’utilisation du copywriting peuvent être trouvés dans le monde de l’ESS et du développement durable. En voici quelques-uns :
- L’association CARE présente sa mission : « Aider les populations les plus vulnérables à sortir de la pauvreté et des violences » :
- Le titre est clair et percutant : le lecteur est directement informé du rôle de l’association dans le monde.
- L’association utilise des chiffres éloquents qui mettent en valeur son action.
- Un appel à l’action clair apparaît sur fond de couleur. Il implique directement le lecteur : « Nous avons toutes et tous un rôle à jouer contre les injustices. Je m’engage, je fais un don. »
- L’association L214 et l’exemple de la page « Comment agir pour les animaux ? »
- Le titre et le sous-titre résument ce qui est présenté dans la page.
- Dans cette page, sont présentées les différentes possibilités d’actions avec, à chaque fois, des boutons pour aller plus loin.
- Dans sa communication, le WWF met en avant ses actions prioritaires sur quelques espèces menacées avec un appel au don systématique.
- L’association Action contre la faim a mis en place une foire aux questions sur l’une de ses actions, le Z Event, « le plus gros évènement de gaming caritatif en ligne du monde ». Il s’agit ici de répondre aux principales questions qui peuvent être posées et d’anticiper les objections pour susciter au lecteur le désir d’aller plus loin.
Vous recherchez un moyen pour renforcer l’efficacité de vos campagnes ou de votre communication en général ? Vous souhaitez convertir un plus large public et attirer de nouvelles sources de financement ? Nous sommes à votre écoute et vous accompagnons pour vous aider dans votre démarche, dans le respect des principes de communication éthique et responsable.
Le storytelling, un outil (redoutable ?) pour une communication engagée
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Le storytelling, un outil (redoutable ?) pour une communication engagée
Le storytelling, ou l’art de convaincre par le récit, est un des outils plébiscités en marketing et communication pour attirer l’attention et créer un lien de proximité avec ses publics cibles. Loin d’être un concept nouveau, il est abondamment utilisé par les publicitaires, voire par le monde de la politique. Il n’est pas exempt de dérives. Est-ce pour autant qu’il faut l’écarter des techniques de communication éthique et responsable ? Nous pensons que non. Un storytelling authentique peut aider les structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) et du développement durable à atteindre leurs objectifs. Voici pourquoi et comment.
Le storytelling : un outil efficace pour faire avancer ses causes
Le principe du storytelling est simple : pour faire passer un message, il est plus efficace de raconter une histoire qui suscite l’émotion que de développer des arguments rationnels et chiffrés. Ainsi, dans les temps anciens, les théâtres de rue complétaient l’enseignement des églises à un public analphabète grâce à des récits. De même, les mythes ont précédé l’écriture et font partie de la mémoire collective.
Raconter des histoires permet aussi d’imager des concepts complexes, un peu sur le modèle des contes pour enfants. Ces derniers leur permettent d’intégrer des valeurs morales grâce à des histoires qu’ils auront lues ou écoutées sans effort. Selon la psychologue Jennifer Aaker, une histoire se retient 22 fois mieux qu’une statistique. Des chiffres bruts sont difficiles à interpréter à l’inverse d’une histoire bien racontée : nous lisons plus facilement des romans sur la plage l’été que des dictionnaires. L’écrivain hiérarchise l’information contrairement à l’encyclopédiste.
La dimension émotionnelle dans la prise de décision est par ailleurs primordiale. Selon les neurosciences, les décisions se situent dans le cortex préfrontal, également dédié à la gestion des émotions. C’est pour cette raison que la narration s’adresse à l’imaginaire. On ne vend plus un produit, on raconte une histoire, une expérience qui va susciter le rêve, le sourire ou l’émotion.
En outre, le storytelling permet de valoriser l’histoire d’une entreprise ou d’une association : la genèse, les difficultés rencontrées, les « victoires » obtenues. Le secteur du développement durable et responsable se prête particulièrement bien au narratif pour renforcer le sens des actions entreprises.
Par ailleurs, le storytelling peut s’utiliser sur la plupart des supports internet : page de présentation de l’association ou de l’entreprise, articles de blog, newsletter, vidéos, e-books, etc.
L’histoire comme puissant véhicule de l’information
Créer une histoire qui va séduire le public repose sur les fondamentaux du marketing et de la communication :
- Définir ses public cible (les personas) ;
- Trouver une histoire pour chaque cible et pour chaque message à faire passer ;
- Adapter l’histoire, le style de langage et le ton selon l’audience visée ;
- Définir l’émotion qu’on souhaite susciter : l’altruisme pour une association caritative, le changement de comportement pour une organisation luttant contre les déchets, par exemple ;
- Parler au public avec ses références culturelles
- S’appuyer sur son actualité pour alimenter le récit.
Le storytelling raconte des histoires qui s’adressent à l’enfant qui est en nous. C’est, entre autres, pourquoi il s’appuie sur l’héroïsation : grâce à l’action réalisée, l’adhérent d’une association est un héros ou bien c’est l’action elle-même qui devient l’héroïne. Il s’agit ici de sortir le public de son quotidien en utilisant le levier de l’aventure.
Les astuces pour un bon storytelling :
- Une histoire dynamique utilise le plus possible des verbes d’action ;
- S’adresser à son public de manière simple : on recherche davantage une implication émotionnelle qu’un effort intellectuel ;
- Utiliser un champ lexical riche avec les mots qui correspondent au public ciblé ;
- S’inspirer de la structure narrative des histoires connues pour ancrer le message dans la mémoire du public : les contes célèbres, les mythes anciens, les paraboles, les tragédies grecques, le cinéma sont des sources intéressantes à exploiter ;
- Utiliser des illustrations parlantes (images, vidéos) pour éviter de perdre le lecteur.
L’histoire doit être pertinente en s’appuyant sur des situations de la vie courante : le public intègre d’autant plus le message qu’il fait le lien avec sa vie de tous les jours. Par exemple, il y a quelques années, une association de lutte contre la faim dans le monde a diffusé un spot publicitaire. Il s’agissait de deux enfants (un enfant blanc et un enfant noir) jouant ensemble. À un moment, la mère de l’enfant blanc l’invite à passer à table. Ce dernier pose alors une question à propos de son compagnon de jeu : « Et lui ? ». Cette histoire est bien plus efficace qu’une série de statistiques sur le problème de la faim dans le monde.
Le contenu est idéalement constitué de trois temps :
- L’état initial (l’installation de la situation) ;
- Le conflit : le héros de l’action est confronté à des éléments perturbateurs qui le mettent en difficulté ;
- La résolution : il s’agit ici de donner un sentiment d’achèvement. La conclusion peut être gaie ou triste, susciter des valeurs morales ou non.
Il est ainsi nécessaire de créer une trame avec un message sous-jacent. Par exemple, dans le film Eléphant man de David Lynch, la morale est de « respecter la dignité de chaque homme au-delà des différences ».
Par ailleurs, le storytelling procure au public un « sentiment d’aventure ». Le héros a une mission à accomplir pour résoudre un problème ou un conflit : par exemple, pour impliquer les enfants dans la protection de l’environnement, tout en les amusant, un centre de loisirs les a déguisés en super-héros pour un nettoyage de plage. Avec l’idée, aussi, que les enfants racontent cette expérience à la maison et sensibilisent à leur tour leurs parents. Dans l’univers caritatif, le héros peut être le donateur qui va s’engager dans une cause qui le dépasse : faire un legs à une œuvre de bienfaisance, c’est continuer à agir, même après la mort.
Le storytelling et le partage de son quotidien
Le storytelling, c’est aussi la possibilité de se servir de ses propres expériences dans la structure narrative : un bon moyen de susciter l’intérêt de vos cibles de communication est de livrer vos expériences, y compris les difficultés que vous rencontrez, du quotidien. Une vie trop extraordinaire risque de vous couper de vos lecteurs. C’est aussi l’occasion de montrer l’efficacité de vos actions et d’en rendre compte.
Le storytelling est également l’occasion de parler des « coulisses » de son action. Par exemple, raconter les péripéties rencontrées et anecdotes lors de l’organisation d’un événement ou du tournage d’un documentaire est un bon moyen de faire parler de l’événement ou du documentaire à venir.
De même, le storytelling donne voix à ses acteurs : au lieu de mettre la marque ou le produit en avant, la communication peut s’appuyer sur le témoignage de vos clients, bénévoles ou des différents acteurs au sein de votre écosystème. L’idée est de choisir des exemples qui touchent vos cibles de communication dans leur propre histoire.
Par exemple, dans le secteur caritatif, l’ONG Charity Water, qui promeut l’accès à l’eau potable pour tous, a dans un premier temps publié une vidéo explicative. Cette campagne avait eu un succès mitigé. Elle a ensuite délivré le même message, mais en mettant en scène des enfants buvant l’eau polluée d’un fleuve. Cette histoire réelle et choquante a eu un effet très positif sur les dons reçus.
Il est par ailleurs recommandé en storytelling de « jouer » sur les cinq sens. Par exemple, l’association Une bouteille à la mer a réalisé une campagne qui a mis en scène dix sportifs de haut niveau en train de pratiquer leur discipline au milieu de déchets. L’occasion pour n’importe quel sportif de se projeter dans sa propre expérience de la pratique…
Storytelling : un impératif éthique d’une utilisation en responsabilité
D’après les neurosciences, le cerveau n’est pas capable de faire la différence entre une légende et une histoire réelle. On va par exemple s’attacher à Harry Potter comme s’il s’agissait d’un personnage réel.
Le storytelling est donc un outil puissant qu’il faut ainsi utiliser avec responsabilité en évitant de manipuler de son public. Hélas, certaines entreprises ont tendance à l’utiliser pour faire du « greenwashing » ou du « socialwashing », ce qui est une manière de manipuler leurs cibles.
Le storytelling doit raconter une histoire authentique avec sincérité, et non « des histoires ». C’est en ce sens que nous pensons qu’il peut être un outil efficace au service d’une cause.
Enfin, pour conclure, comme dans tout processus de communication, il faut être vigilant et vérifier que la réaction de votre audience est bien en phase avec vos objectifs. Et affiner en continu le dispositif pour développer votre impact environnemental, social et sociétal.
Vous êtes désormais convaincu que le storytelling peut vous aider à atteindre vos objectifs de communication, à toucher plus de personnes et à accélérer votre développement ? Vous souhaitez en savoir plus sur nos offres en ce domaine ?
Communication éthique et responsable : principes et bonnes pratiques
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- Author: Elodie
Communication éthique et responsable : principes et bonnes pratiques
Dans le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) et du développement durable, mettre en place une politique et des actions de communication est loin d’aller de soi. Beaucoup de structures y voient un conflit avec les valeurs qu’elles défendent. Quant aux petites structures, elles font face à un manque de temps et de ressources. Pour autant, à condition de respecter certains principes et bonnes pratiques, communiquer présente un réel intérêt pour les entreprises et associations qui militent pour des modèles alternatifs et/ou cherchent à faire évoluer les comportements.
Communication et marketing : lever les freins et les idées reçues
Pour de nombreuses structures de l’ESS et du développement durable, communication, marketing et ciblage seraient autant de « gros mots » utilisés par les entreprises de l’économie marchande « classique ». Ces disciplines s’opposeraient aux valeurs sociales, solidaires et environnementales qu’elles portent. S’en servir serait un véritable renoncement à leurs démarches de promouvoir d’autres modèles, plus « vertueux », par une intrusion de méthodes propres au libéralisme débridé. Il serait « dangereux » de les adopter sous peine de « perdre son âme » et/ou de tomber dans le « greenwashing » ou le « socialwashing ».
Mettre en place une politique de communication et de marketing éthique et responsable nécessite de dépasser ces freins ou idées reçues.
Communication éthique et responsable : servir de multiples objectifs
En effet, certaines dérives –bien réelles – ne doivent pas faire oublier que les structures de l’ESS et du développement durable ont besoin de communiquer. Et ce pour servir de multiples objectifs, tels que :
- Sensibiliser le public à une cause environnementale, sociale ou sociétale, avec parfois des implications politiques ;
- Militer pour faire changer les comportements ;
- Mobiliser les énergies en interne ;
- Attirer des financeurs, des donateurs et des partenaires pour pérenniser les actions et atteindre leurs objectifs ;
- Attirer de nouveaux adhérents ou bénévoles pour augmenter l’impact de votre association ;
- Faire connaitre vos produits, vos services et vos initiatives « vertueuses » à des catégories de personnes bien déterminées ;
- Attirer des talents dans le cadre d’une politique active de recrutement ;
- Démontrer l’impact social ou sociétal de votre structure ;
- Attester des résultats obtenus pour fidéliser les militants et donateurs en prévision de nouvelles actions ;
- Etc.
Autrement dit, le plus beau des projets ne pourra pas se pérenniser ou se développer si personne n’est informé de son existence et de son impact environnemental, social et sociétal.
Quatre exemples (parmi tant d’autres) :
- La communication de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) autour de sa mobilisation pour obtenir l’interdiction de certaines chasses traditionnelles a été conduite de façon très active auprès de ses adhérents, des élus mais aussi du grand public. Et les résultats sont au rendez-vous.
- C’est en envoyant aux médias des vidéos réalisées dans les élevages, les transports et les abattoirs que l’association L214 a contribué à sensibiliser le grand public à la maltraitance animale dans le secteur de l’agroalimentaire.
- L’association Zero Waste France a réalisé une série de guides pédagogiques pour réduire les déchets au bureau, lors d’un événement professionnel ou sportif, dans les commerces, etc.
- Les banques alimentaires ont besoin de communiquer auprès du grand public, à certaines périodes de l’année, pour solliciter les dons. Et cela fonctionne.
Les clés d’une communication (éthique et responsable) efficace
Avant toute chose, pour bien communiquer, il est d’abord nécessaire de s’interroger sur les objectifs et les valeurs fondatrices de votre structure. Et de faire en sorte que ces objectifs et valeurs soient partagés en interne. Cela implique de réaliser une « introspection » qui ne manquera pas de mettre en évidence les atouts et les faiblesses de votre structure.
Par ailleurs, il est absolument incontournable de se poser les questions suivantes :
- Quels sont les publics à cibler et quels sont leurs caractéristiques ?
- Quelles sont les structures similaires ? Qui sont vos concurrents ? Quels sont leur positionnement, leurs messages, leurs supports et canaux de communication ?
- Quels sont vos objectifs de communication ?
- Qu’est-ce qui fait votre singularité ? Quelles valeurs et messages souhaitez-vous véhiculer ?
- Comment adapter votre message en fonction de vos publics cibles ?
- Quels sont les points de rencontre avec vos publics cibles (événements, médias…) ?
- Quels sont les canaux et les supports de communication les plus adaptés en fonction du public visé ?
- Quels visuels utiliser pour faire passer les messages ? Ne dit-on pas qu’une image vaut mille mots ?
Ce n’est qu’en ayant une réflexion en amont sur tous ces sujets qu’il est possible de définir les actions et supports de communication les plus efficaces pour atteindre les objectifs de votre structure. C’est aussi le moyen de s’assurer que l’ensemble de vos collaborateurs (ou bénévoles) parlent d’une seule voix en relayant les mêmes messages. Par ailleurs, cette démarche évite de « se disperser » en multipliant des initiatives sans cohérence entre elles et ne servant pas les objectifs définis.
Il va sans dire qu’un autre élément important est la maîtrise du budget et des plannings. La mise en place d’une feuille de route précise et d’un suivi budgétaire rigoureux, pour chaque projet de communication, est une véritable nécessité pour éviter les dérapages et les retards.
Enfin, il convient de mesurer l’efficacité de vos actions de marketing / communication pour mieux les ajuster. Cela nécessite de définir les modalités d’évaluation : questionnaires ; statistiques (fréquentation de votre site internet, nombre de retombées presse, etc.) ; entretiens avec les adhérents, les clients ou les bénéficiaires ; nombre d’inscriptions à un événement ; montant des dons obtenus, etc. Les possibilités sont nombreuses.
Comment éviter le « greenwashing » ou le « socialwashing » ?
Par ailleurs, pour éviter de tomber dans le « greenwashing » ou le « socialwashing », une politique de communication éthique et responsable doit s’appuyer sur plusieurs piliers :
- La sincérité. Il est nécessaire d’affirmer vos valeurs et de communiquer sur les mises en œuvre concrètes ainsi que sur les résultats obtenus, de manière factuelle.
- La transparence. Il est attendu des structures de l’ESS et du développement durable une véritable exemplarité dans ce domaine. Cela implique, par exemple, une comptabilité fiable et sincère (en particulier si la structure bénéficie de financements publics) et de garantir l’accès à l’information. Une structure opaque peut être propice au surgissement de « scandales » dont le préjudice peut être fatal à l’association ou à l’entreprise.
- L’affirmation de soi. Il est recommandé d’éviter toute forme de « timidité ». Cela suppose d’être fier de votre structure, de ses modes opératoires et du bilan de ses actions … et de le faire savoir.
En résumé, loin d’être une « coquille vide », la communication éthique et responsable participe de façon évidente à l’atteinte des objectifs et à la pérennisation (voire au développement) des structures de l’ESS et du développement durable. Elle sert une stratégie globale en s’adressant à l’ensemble des cibles de communication : clients, adhérents, donateurs, investisseurs, pouvoirs publics, etc.
Il s’agit toutefois d’un métier à part entière. Le recours à une agence peut être un vrai plus pour définir la stratégie de communication, aider à la formulation des messages clés, identifier les actions à mettre en place et les canaux de communication les plus efficaces pour atteindre vos objectifs, éviter les erreurs, flécher les investissements, etc.
Vous vous interrogez sur la pertinence de vos actions de communication ? Sur les moyens de mieux valoriser votre impact environnemental, social ou sociétal ? Vous souhaitez augmenter la portée de vos messages ? Vous avez besoin de conseils sur les moyens d’accompagner votre changement d’échelle ? Nous sommes à votre disposition pour échanger sur vos besoins, vos objectifs et la façon dont nous pouvons vous aider à mettre en œuvre des actions de communication efficaces, tout en étant éthiques et responsables.
Pourquoi sous-traiter la rédaction des contenus de votre site web ?
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- Author: Elodie
Pourquoi sous-traiter la rédaction des contenus de votre site web ?
Produire des contenus de qualité pour vous démarquer de la concurrence, améliorer la visibilité de votre entreprise, association ou fondation sur Internet, générer du trafic qualifié sur votre site web, etc., sont autant de raisons de sous-traiter la rédaction des contenus de votre site web. Confier cette mission à un professionnel qui maitrise toutes les spécificités de cet exercice est, sans aucun doute, un choix gagnant.
Intégrer le référencement naturel dès la conception du site
L’une des particularités de l’écriture web est de contribuer à l’amélioration du référencement naturel d’un site web ou d’un blog.
Qu’est-ce que le référencement naturel (SEO) ?
Le SEO est l’acronyme anglais de Search Engine Optimisation ou « référencement naturel ». Il se traduit par une stratégie et des actions dont le but est d‘améliorer le classement et la visibilité d’un site dans les résultats des moteurs de recherche, principalement Google.
L’objectif du SEO est de positionner votre site Internet dans la première page des résultats (75 % des internautes ne consultent pas les résultats au-delà de la première page). La production de contenus de qualité et bien structurés, que ce soit pour les pages fixes ou pour le blog de votre site, est un élément déterminant pour améliorer le référencement naturel.
Stratégie de mots clés en fonction des requêtes réalisées par les internautes
En amont de toute démarche SEO, il est incontournable de réaliser une étude de mots clés, autrement dit d’identifier concrètement les requêtes effectuées par les internautes dans leurs recherches. Cette étude permet de déterminer les mots clés, c’est-à-dire le champ lexical à travailler pour améliorer le classement de votre site dans les résultats des moteurs de recherche. Par exemple, pour un caviste proposant des vins naturels à Bordeaux, l’objectif sera de faire remonter le site sur la requête « acheter des vins naturels à Bordeaux » ou « caviste vins naturels bordeaux ». Le champ lexical comprendra les mots clés suivants : vins naturels bordeaux, vins sans sulfite, etc.
Pour autant, il ne s’agit pas de suroptimiser les sites avec des mots clés. Les algorithmes de Google pénalisent désormais les sites qui pratiquent le « bourrage de mots clés » (« keyword stuffing ») au détriment d’un contenu de qualité.
L’arborescence du site, le maillage interne
En amont de toute création ou refonte de site web, il est impératif de définir une arborescence pour organiser le contenu d’un site (pages, articles de blog…). Cette arborescence est essentielle aux internautes pour naviguer d’une page à l’autre et trouver facilement l’information. Elle est également clé pour les moteurs de recherche qui scannent la structure du site pour repérer le contenu pertinent à afficher dans leurs résultats.
Du fait de sa connaissance des bonnes pratiques en matière de stratégie de communication à adopter en fonction de vos cibles, d’optimisation des parcours utilisateurs et de référencement naturel, sous-traiter la définition de l’arborescence cible à un professionnel est un bon moyen de trouver le bon équilibre entre :
- Une organisation des informations adaptée à vos objectifs stratégiques ;
- Une meilleure accessibilité des informations pour les cibles prioritaires de votre organisation ;
- Une organisation des contenus pensée pour améliorer le référencement naturel du site.
Par ailleurs, un arbitrage doit être fait concernant la longueur des contenus des pages du site : elles doivent être suffisamment longues pour comporter les éléments nécessaires à un bon positionnement SEO (un minimum de 300 mots est conseillé pour les pages, tandis que pour les articles, 600 à 800 mots sont recommandés). Mais, en parallèle, il est impératif de travailler le contenu pour que les internautes disposent d’une information claire et concise.
Ici, entre en jeu le « maillage interne » du site. Pour éviter des contenus trop longs, il s’agit de mettre en place des liens permettant de naviguer d’une page à l’autre en gardant le lecteur sur le site.
Le balisage HTML : définition, utilité, utilisation
Les balises HTML donnent des indications au navigateur sur la façon d’afficher le contenu de la page.
Certaines d’entre elles sont particulièrement importantes pour améliorer le référencement naturel. Par ordre décroissant, il s’agit des balises suivantes :
- La balise « title » est celle qui apparaît dans le résultat les moteurs de recherche. Elle doit être particulièrement travaillée et comporter le mot clé ;
- La balise H1 peut être identique ou non à la balise « title » et doit également comporter le mot clé ;
- C’est également le cas d’au moins une des balises H2 qui définissent les paragraphes principaux.
Les balises HTML clés.
Il est à noter qu’il est vivement conseillé d’utiliser le mot clé de la page ou de l’article dans la balise « meta description », qui s’affiche sous le titre dans les résultats des moteurs de recherche.
Sous-traiter la rédaction du contenu d’un site internet, un pari gagnant
Outre le respect des bonnes pratiques pour améliorer le référencement naturel de votre site dès sa conception, externaliser la rédaction des contenus de votre site web présente d’autres avantages, notamment pour vous démarquer de la concurrence, réduire le taux de rebond et transformer vos visiteurs en prospects.
Économiser du temps et de l’argent
Recourir à un prestataire pour la rédaction de votre site est bien entendu une dépense, mais elle vous permet de gagner beaucoup de temps. Selon une étude d’Orbit Media Studios, la rédaction d’un article de blog prend en moyenne 3 heures et 46 minutes. Autrement dit, l’écriture de dix articles représente près de 40 heures de travail. Or, plus vous produisez de contenus, meilleur sera le référencement naturel. En déléguant cette tâche à un rédacteur professionnel, vous économisez du temps, ce qui vous permet de vous consacrer à d’autres tâches à forte valeur ajoutée pour votre organisation.
Le rédacteur web SEO, un spécialiste de la rédaction sur Internet
La rédaction de contenus adaptés aux spécificités d’Internet ne s’improvise pas. Il existe des techniques d’écriture pour faire en sorte que les internautes restent le plus longtemps possible sur les pages ou articles, mais également pour améliorer le référencement naturel.
Ainsi, des études de « eye tracking » ont mis en évidence que les lecteurs d’un site ont l’habitude de balayer l’écran en commençant par le haut, puis de gauche à droite (selon le principe de la lecture en F). Autrement dit, le titre et l’introduction doivent être les plus pertinentes possibles afin de garder le visiteur sur la page. Cela est d’autant plus vrai qu’une majorité d’internautes sont à présent des mobinautes.
Eye tracking : les zones clés pour conserver le lecteur.
Fort de ce constat, l’écriture web implique de maitriser la technique de la « pyramide inversée », qui consiste à donner dès le début de la page (ou de l’article) les informations des plus utiles : il s’agit d’aller droit au but et de positionner les détails plus bas dans la page (ou de l’article).
La lisibilité d’un texte est également un élément très important sur le web. Il est conseillé d’utiliser des phrases courtes et des structures simples (sauf si votre audience cible maitrise et apprécie le langage soutenu). De plus, les paragraphes doivent être courts et aérés pour éviter de fatiguer le lecteur.
Une autre technique propre au web est celle du copywriting, c’est-à-dire la faculté de convaincre un prospect par les mots. Il s’agit par exemple de titres accrocheurs, de privilégier le présent des verbes au lieu du futur, de ne pas utiliser les formules négatives ou la voie passive.
Travailler avec un rédacteur web
Le choix du rédacteur web
Le choix d’un rédacteur web peut apparaître compliqué : face à une abondance d’offres à des tarifs très variables, il y a de quoi être perdu ! Aussi, il est conseillé de se tourner vers les rédacteurs expérimentés et de demander quelques exemples de contenus rédigés.
Par ailleurs, si votre activité requiert une expertise pointue, il est préférable de recourir aux services d’un rédacteur web spécialisé et de le tester sur ce domaine. Pour autant, il peut être judicieux de le tester sur un contenu généraliste. En effet, un prestataire peut être spécialiste de son domaine sans avoir des qualités rédactionnelles requises. A l’inverse, un rédacteur généraliste (et curieux !) peut très bien monter progressivement en compétence sur un sujet.
Définition des personas
Pour attirer les clients potentiels et augmenter votre taux de conversion, une étape essentielle consiste à définir vos cibles de communication (les personas).
Il s’agit de formaliser le portrait-robot des principaux publics d’un site, leurs caractéristiques et leurs motivations. En effet, et à titre d’exemple, pour une association, un texte à destination de potentiels donateurs n’aura pas les mêmes caractéristiques ni le même ton qu’un texte pour les bénévoles.
Pour définir les personas, plusieurs sources d’informations peuvent être mobilisées : statistiques, sondages, contenus communautaires, expérience recueillie auprès des personnes au contact du public dans l’entreprise, etc.
Les éléments de contractualisation
Si la collaboration avec le rédacteur web s’inscrit dans la durée, il est recommandé de formaliser les modalités du partenariat dans un contrat, qui comportera les éléments suivants :
- Les sources d’information : interview, briefing, rapports, etc.
- Les modalités de restitution des travaux (fichier Word, publication des contenus sur votre site web impliquant la maitrise du CMS utilisé…) ;
- Le suivi du projet : interlocuteur référent et modalités de communication afférentes à la gestion du projet ;
- Le délai de restitution des travaux ;
- Les modalités du contrôle de la qualité ;
- Les éléments relatifs à la confidentialité des informations communiquées par le client au rédacteur ;
- La propriété intellectuelle du texte remis : il peut par exemple être prévu que les contenus produits par le rédacteur deviennent la propriété du client dès lors que les factures émises ont été réglées intégralement.
- Et évidemment, la grille tarifaire du rédacteur : au forfait, au mot source, au feuillet, etc.
Le briefing et les échanges avant publication
Le briefing permet au rédacteur d’obtenir les informations essentielles sur vos attentes. Ce dernier doit être clair et précis et comprendre en particulier :
- Le délai de restitution ;
- La rémunération du rédacteur ;
- Les objectifs du contenu ;
- La thématique à aborder ;
- Les sources documentaires à exploiter et/ou les personnes à interviewer ;
- La longueur attendue.
Si le briefing rédactionnel doit être clair et précis, ce qui fera la différence entre un bon rédacteur web et un « moins bon », c’est sa capacité à être force de proposition concernant les thématiques à aborder (voire à proposer un calendrier éditorial), la structure, l’angle à adopter et la longueur des contenus, la recherche des mots clés pour améliorer le référencement naturel, les sources à exploiter, etc.
Par ailleurs, pour cadrer la mission, éviter les hors sujets et gagner du temps au moment de la relecture, un échange avec le rédacteur avant le début de la mission est indispensable, en particulier pour des textes longs. De même, il est recommandé d’échanger sur le plan du contenu, avant que le rédacteur ne le rédige entièrement, afin de s’assurer qu’il est bien aligné avec vos attentes.
Nous espérons qu’avec ces conseils, vous disposerez des principaux critères pour choisir votre prestataire et engager avec lui une relation dans la durée.
Marketing de contenu et relations presse : quelles synergies ?
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- Author: Elodie
Marketing de contenu et relations presse : quelles synergies ?
Les relations presse doivent faire partie intégrante de toute stratégie de marketing de contenu. Et toute stratégie de marketing de contenu doit utiliser le levier des relations presse. La combinaison des deux disciplines est aujourd’hui indispensable pour améliorer la notoriété et la visibilité de votre organisation et, in fine, générer des contacts.
Relations presse et marketing de contenu : quelles différences ?
Les relations presse (RP) consistent à influencer, à engager et à établir une relation avec les journalistes afin de façonner et d’encadrer la perception publique d’une organisation et d’améliorer sa notoriété. Pour y parvenir, les professionnels des RP créent, entre autres, des contenus à valeur ajoutée (communiqués de presse, tribunes, avis d’expert, retours d’expérience de clients…), qu’ils diffusent à leurs contacts dans les rédactions.
Le marketing de contenu consiste à créer et diffuser un contenu pertinent, conçu pour attirer et fidéliser un public cible préalablement défini. Pour promouvoir les contenus et accroître leur portée, les spécialistes du marketing s’appuient sur des outils tels que l’e-mailing ou les réseaux sociaux, et capitalisent sur toutes les bonnes pratiques pour améliorer leur référencement naturel afin que les contenus remontent en bonne position dans les résultats des moteurs de recherche.
Les RP et le marketing de contenu supposent de définir le bon message, d’identifier les cibles susceptibles d’être intéressées par ce message, et de bâtir des relations fortes avec elles. Dans le cas des RP, l’objectif est de multiplier les retombées médiatiques pour améliorer la notoriété d’une organisation ou d’une marque. Pour ce qui concerne le marketing de contenu, l’objectif est de fidéliser les clients ou d’attirer les internautes sur le site internet de l’organisation pour, in fine, les transformer en clients.
Marketing de contenu et relations presse : quelles complémentarités ?
Le marketing de contenu est aujourd’hui indispensable dans le cadre d’une stratégie de relations presse efficace. La combinaison des deux augmente les chances d’accroître la notoriété de votre orgnisation, d’amplifier la portée de vos messages, d’être identifié comme un leader d’opinion et d’améliorer la visibilité de votre entreprise en ligne.
1. Les contenus facilitent l’établissement de relations pérennes avec les journalistes
La diffusion des contenus à valeur ajoutée aux journalistes permet de construire et d’entretenir des relations mutuellement bénéfiques. Tribunes, avis d’expert, cas client, etc., sont autant de manières d’aider votre organisation à être identifiée comme un expert (ou un leader d’opinion) sur tel ou tel sujet, de donner des idées d’angles de dossiers, de générer des opportunités d’interviews, etc. En d’autres termes, les contenus peuvent aider votre organisation à être identifiée comme une « source » régulière et fiable d’informations par les journalistes.
2. Les RP améliorent la portée et la visibilité des contenus
Compte-tenu du volume exponentiel de contenus publiés sur internet et relayés sur les réseaux sociaux, certains contenus peuvent parfois passer inaperçus. Des articles réguliers et des mentions dans les médias, ayant pour origine des contenus à valeur ajoutée diffusés auprès des journalistes, contribuent à amplifier la portée et la visibilité des messages que véhiculent ces contenus.
3. Les contenus et les RP au service du leadership d’opinion
Les relations presse sont un outil puissant pour améliorer la notoriété d’une organisation par le biais d’interviews ou de prises de position. La couverture médiatique, mais également le relai des retombées médiatiques sur les médias sociaux, contribuent à asseoir les porte-paroles de votre organisation dans un rôle de leader d’opinion.
En parallèle, le marketing de contenu aide ces mêmes porte-paroles à devenir des leaders d’opinion grâce à des contenus uniques et informatifs (avis d’expert, tribunes en réaction à l’actualité, etc.).
4. Les retombées presse et les contenus améliorent votre visibilité en ligne
De nombreux journalistes effectuent leurs recherches sur les réseaux sociaux, d’autres médias ou par le biais des moteurs de recherche (notamment Google). Un contenu rédigé, publié sur votre site internet et bien référencé, ou un article paru dans un média, et/ou relayé sur les réseaux sociaux, démultiplie votre visibilité en ligne, votre capacité à être « trouvable » et, in fine, les opportunités médiatiques.
Comment rédiger un (bon) communiqué de presse ?
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- Author: Elodie
Comment rédiger un (bon) communiqué de presse ?
Le communiqué de presse reste l’outil le plus efficace pour toucher les journalistes. Sa rédaction obéit à des règles précises, à la fois sur le fond et sur la forme. Etat de l’art en sept points.
1/ Quels médias mes cibles de communication lisent / écoutent / regardent ?
Il est essentiel d’identifier et de comprendre les médias que vous allez cibler. Prenez le temps de lire la presse, d’écouter les émissions de radio et de télévision pour analyser quels sujets sont traités, par qui et comment.
2/ Ce sujet est-il susceptible d’intéresser les médias identifiés ?
Il s’agit de se poser la question de savoir si le sujet que vous souhaitez proposer aux médias identifiés va les intéresser. Et quel journaliste, au sein de la rédaction, est susceptible de traiter le sujet. Si le journaliste (et son rédacteur en chef) considère que votre information ne présente pas d’intérêt par rapport à son lectorat / son audience, il ne prendra pas le sujet.
3/ Quel angle et éléments de langage adopter ?
Le contenu du communiqué doit être adapté à la publication et au public cible. L’angle qui intéressera un magazine spécialisé sera très différent de celui d’un journal quotidien local. Le vocabulaire utilisé sera également différent : pour un magazine spécialisé, il sera possible d’employer des termes un peu techniques, qui seront en revanche à bannir pour un média généraliste. Evitez le jargon, les acronymes, les expressions anglo-saxonnes, sans explication, ainsi que l’usage de superlatifs (« unique », « innovant », « révolutionnaire »…).
4/ Quelles idées développer dans le communiqué de presse ?
La règle journalistique des 5W s’applique pour la rédaction d’un communiqué de presse : who, what, where, when, why. Quelles sont les cibles de votre actualité ? Quelles sont leurs problématiques, attentes, besoins, contraintes ? Dans quel contexte (concurrentiel, économique, managérial, technique, social…) ? Où ? Quelles sont les réponses apportées par votre entreprise (activités, services, produits…) ? Comment ? Valeur ajoutée pour la cible ? En quoi ce que vous annoncez est différent de ce qui existe déjà ? Pourquoi ?
5/ Quelle structure respecter ? La règle de la pyramide inversée.
Les journalistes reçoivent plusieurs centaines de communiqués par jour. Pour que le vôtre ait des chances de susciter leur intérêt, il est impératif de bien travailler le titre et le résumé de votre actualité (chapeau). Le couple titre / chapeau doit être pensé pour inciter le journaliste à en savoir davantage, à lire la suite (le corps du communiqué). Posez-vous la question de savoir si « l’histoire » peut être comprise dans son intégralité à leur lecture.
Le communiqué doit être factuel et rédigé de manière impersonnelle (pas de « vous »). Les points les plus importants doivent être traités au début de votre texte, puis les détails plus bas. Quant à la longueur du corps du communiqué, tout dépend du sujet que vous abordez. Deux écoles s’opposent. Les partisans de la concision (qui préconisent environ 300 mots) : si le sujet intéresse le journaliste, il demandera un entretien pour obtenir plus de précisions. Et ceux qui conseillent de développer davantage pour que le journaliste ait le maximum d’informations pour traiter le sujet sans avoir à réaliser d’interview ou en posant un minimum de questions complémentaires, afin de gagner du temps.
Vous pouvez inclure des citations dans le corps du communiqué, pour peu qu’elles apportent de l’information qualitative. Pensez à respecter les règles de base d’utilisation des majuscules.
Un bon communiqué est celui qui, dans l’absolu, pourrait être repris, en tout ou partie, sans être modifié.
En bas de communiqué, une présentation succincte de votre entreprise (le « A propos ») est indispensable, ainsi qu’un lien vers votre site internet (voire vos comptes de réseaux sociaux), le nom et les coordonnées (mail et téléphonique) de la personne à contacter si les journalistes ont besoin de plus d’informations. Enfin, en haut de votre communiqué, doivent être indiquées la mention « communiqué de presse » et la date.
6/ A qui et quand diffuser votre communiqué de presse ?
Désormais, la diffusion des communiqués se fait majoritairement par mail. Les journalistes reçoivent plusieurs centaines d’informations chaque jour : ciblez afin de ne pas les inonder avec un sujet qu’ils ne seront pas en mesure de traiter car ne correspondant pas aux thématiques qu’ils suivent. Identifiez également le meilleur moment pour diffuser votre communiqué selon l’organisation interne de la rédaction et ses échéances. Par exemple, il est recommandé de diffuser tôt le matin des informations relatives à une acquisition auprès de la presse quotidienne économique nationale. Il est préférable d’éviter de diffuser un communiqué au moment où se tient la conférence de rédaction ou en plein bouclage.
7/ Quelles règles pour la diffusion ?
Les journalistes sont inondés de courriels. Soignez l’objet de votre mail pour capter leur attention, insérez votre communiqué directement dans le corps du mail afin de leur éviter d’avoir à ouvrir la pièce jointe pour lire votre communiqué. Vous pouvez insérer des images en lien avec votre actualité directement dans le corps du message, mais gardez en tête que certains clients de messagerie bloquent les images. Les images trop lourdes en pièces jointes sont également déconseillées. Vous pouvez les héberger dans le cloud (Dropbox, Google Drive, Microsoft OneDrive, etc.) et ne mettre que le lien pour y accéder afin d’alléger le poids de vos messages. Pensez à indiquer le crédit photo, à bien nommer vos photos pour faciliter le travail du maquettiste et à les légender (par exemple : de gauche à droite, prénoms, noms et fonctions des personnes).
Refonte de site Internet et référencement naturel (SEO) : les bonnes pratiques
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- Author: Elodie
Refonte de site Internet et référencement naturel (SEO) : les bonnes pratiques
Aujourd’hui, tout professionnel du web (agence ou freelance) devrait intégrer le référencement naturel (Search Engine Optimization, SEO) bien avant la mise en ligne d’un site internet, dès la phase de rédaction du cahier des charges. Pourtant, force est de constater qu’encore trop de sites récemment conçus cumulent des erreurs qui les condamnent à être mal positionnés, voire pénalisés, par les moteurs de recherche…
SEO : le CMS ne fait pas tout !
Désormais, il peut paraitre relativement simple et peu onéreux de développer un site web. La majorité des sites s’appuient sur un CMS (WordPress, Joomla, Drupal…) couplé à un thème graphique qui peut être personnalisé. Mais, avec la nécessité pour les sites d’être responsive (affichage adapté selon que le site est accédé via un ordinateur, une tablette ou un smartphone), le code des thèmes a eu tendance à s’alourdir ces dernières années, pénalisant le temps de chargement des pages, critère important pour le SEO. A tel point que certaines agences évitent dorénavant de recourir à des « templates » et (re)proposent des thèmes sur mesure et optimisés. En outre, il n’est pas rare de constater que des charlatans du web (si, si, il en existe !) aient cassé le code originel et la feuille de style (CSS) de thèmes pourtant bien notés pour le SEO, si bien que certaines balises html clés sont inexistantes dans le code source des pages. Avec, comme corollaire, l’impossibilité d’améliorer le référencement naturel puisque les informations clés pour être bien indexé par les moteurs de recherche sont tout simplement absentes !
En résumé, même en choisissant un CMS réputé pour être « SEO friendly », de grossières erreurs sont encore commises, qui condamnent certains sites à être mal référencés, sauf à réaliser d’importantes modifications, voire à redévelopper totalement le site.
L’étude de mots clés : un préalable indispensable
Avant de se lancer dans une refonte de site, une étude de mots clés s’impose. Quelles sont les expressions saisies par les internautes pour rechercher le type de produits ou de services que propose votre entreprise ? Sur quels mots clés se positionnent vos concurrents ? Quels mots clés sont susceptibles de générer du trafic qualifié et de la conversion directe ou indirecte ? La concurrence est-elle rude dans votre domaine ? Etc. Cette étude de mots clés permet de recenser l’ensemble des expressions à utiliser à des endroits clés du site : titre du site, titres des pages, intertitres, nom des images, etc. Cette étape aide également à affiner l’arborescence des différentes pages de votre site et à bien choisir les expressions qui seront à utiliser pour classer les articles (choix des catégories et des tags). Des aspects qui sont souvent négligés également. Pourtant, plus les informations sont structurées de manière logique et claire, meilleurs sont l’expérience utilisateur et le référencement.
Rédiger vos contenus pour être lu
Pour susciter l’intérêt des internautes, on n’insistera jamais assez sur la qualité des contenus. A l’heure où ils passent de moins en moins de temps sur les pages, vous n’avez que quelques secondes pour retenir leur attention. Il est impératif d’aller à l’essentiel, d’être concis. Cependant, la concision n’est pas forcément synonyme de court ou de contenus « pauvres ».
Parmi les deux fondamentaux de l’écriture web, on retrouve deux règles propres au journalisme : la méthode des 5W et la structuration des contenus en pyramide inversée.
- Les 5W (What, Why, Who, When, Where) peuvent être résumés de la façon suivante : à quelles cibles s’adresse votre message ? Quelles sont leurs problématiques, attentes, besoins ? Dans quel contexte ? Quels sont les réponses apportées par votre entreprise ? Pourquoi ? Comment ?
- La règle de la pyramide inversée consiste à structurer le contenu comme un article de presse : titre (accroche), chapeau (résumé percutant pour inciter à lire la suite), développement avec quelques intertitres et visuels pour améliorer la lisibilité.
Ces deux bonnes pratiques permettent de hiérarchiser les informations et de structurer le contenu pour garder l’internaute le plus longtemps possible sur votre site : visite d’autres pages, téléchargement de documents, prise de contact, etc.
Il est à noter que chaque page d’un site internet doit contenir un contenu unique. Si la même séquence de textes se retrouve sur plusieurs pages différentes (duplicate content), les moteurs de recherche sanctionnent les pages concernées, voire le site dans son ensemble.
Mettre en ligne des contenus « SEO friendly »
Lors de la rédaction, il est primordial de soigner les titres de pages ainsi que les intertitres. En effet, ils correspondent aux balises html les plus importantes pour les moteurs de recherche et doivent impérativement inclure des mots clés. Par exemple, au lieu de mettre un titre de niveau 1 « nos services », beaucoup trop générique, il faudra privilégier une expression beaucoup plus précise, telle que « nos services d’éco-conception de mobilier ». Il faut néanmoins garder à l’esprit qu’on écrit avant tout pour les internautes. Séduire Google ou Bing vient dans un second temps.
Lors de la mise en ligne des contenus, toute une série d’optimisations doit être réalisée : l’optimisation des titres (h1) et intertitres (h2, h3) déjà évoquée, la réécriture des URL, le choix des expressions sur lesquelles placer des liens hypertextes, le poids, le nom et la balise ALT des images, l’optimisation du maillage interne, etc. En parallèle, il est indispensable de soigner les méta descriptions de chaque page (le texte qui apparait sous le titre dans les moteurs de recherche). En effet, c’est bien souvent ce texte qui incite l’internaute à visiter une page plutôt qu’une autre, quand il effectue une recherche. Sans oublier non plus, une fois la mise en ligne effectuée, de mettre en place des redirections 301 des anciennes URL vers les nouvelles, pour éviter les erreurs 404 préjudiciables au référencement.
Cette liste de conseils pour optimiser le référencement naturel dès la conception d’un site web n’est évidemment pas exhaustive, tant le nombre de points de vigilance est important. Toutefois, la vocation de cet article est de sensibiliser les entreprises au fait que le SEO nécessite un savoir-faire qui va bien au-delà de la réalisation d’un beau design ou de la maitrise de telle ou telle plateforme CMS de développement de site web.
8 points clés pour construire une stratégie de marketing de contenu efficace
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- Author: Elodie
8 points clés pour construire une stratégie de marketing de contenu efficace
Une stratégie de marketing de contenu en vue d’améliorer le référencement naturel (SEO) ne peut pas être uniquement être pilotée par les mots clés utilisés par les internautes. Elle doit avant tout être pensée pour intéresser (ou séduire) vos publics cibles. La raison d’être de la production de contenus est de transmettre une information utile, d’être lu, compris, écouté et… préféré.
Internet regorge d’articles qui se ressemblent et qui abordent les mêmes sujets, avec les mêmes angles et recettes éditoriales. Une stratégie de marketing de contenu pilotée uniquement par les mots clés peut finir par augmenter le trafic organique sur votre site internet. Mais si vous n’avez rien à dire d’unique, que votre contenu n’est pas de qualité, votre marketing de contenu ne sera pas efficace, quand il ne sera pas déceptif.
Alors que faire pour sortir de la mêlée, à la fois au niveau éditorial et sur le plan du référencement naturel ? Il faut avant tout se poser les questions suivantes :
- Quels sont mes publics cibles ?
- Quels sont leurs attentes, leurs besoins et leurs problématiques ?
- A quoi s’intéresse votre cible ? Où va-t-elle chercher les réponses à ses questions ?
- Quels types de contenus apprécient vos publics cibles ? Sur quels canaux ?
- Qu’est-ce qui vous différencie par rapport à vos concurrents ?
- Quelle est votre singularité et votre proposition de valeur ?
- Comment mettre votre expertise au service de vos publics cibles ?
La clé pour intéresser durablement vos publics cibles est de développer des contenus uniques et différenciants, à l’intersection entre l’expertise de votre entreprise et leurs problématiques. 8 points clés pour construire une stratégie de marketing de contenu efficace.
1. Fixez-vous des objectifs
Repartez des bases. Quels sont vos objectifs ? Notoriété, visibilité, fidélisation, abonnement à une newsletter, génération de leads… ? Cela vous aidera à déterminer le type de contenu à créer et à définir les « call to action » à mettre en place.
2. Identifiez vos publics cibles et leurs problématiques
L’étape suivante consiste à identifier vos publics cibles et leurs problématiques. Au sein de votre organisation, de nombreuses personnes peuvent vous aider, et notamment celles qui interagissent avec vos clients : service clients, avant-ventes et commerciaux, support technique, chefs de produit marketing, community manager, etc. Vous pouvez également consulter les forums et les groupes sur les réseaux sociaux, pour identifier les problématiques de vos cibles.
3. Déterminez votre singularité et votre ligne éditoriale
Il s’agit de comprendre et de déterminer ce qui fait la singularité de votre entreprise, par une observation des territoires de vos concurrents et une écoute de vos cibles. Dans de rares cas, c’est le produit ou le service en lui-même. La majorité du temps, ce sont plutôt d’autres facteurs : vos convictions, votre vision, vos experts, vos méthodologies de travail, vos processus de fabrication, etc. Vos produits ou services ne sont pas « sexys » ? Ce n’est pas un problème. Ce qui est important, c’est de comprendre ce que votre entreprise peut offrir d’unique afin de proposer des contenus plus utiles et plus intéressants que ceux de vos concurrents.
A ce stade, il est aussi important de déterminer quel ton vous souhaitez adopter. Là aussi, cela dépend à la fois de vos cibles et de votre « ADN » : légèrement provocateur, visionnaire, neutre, un brin humoristique, décalé ? Il est important de se sentir à l’aise avec ce ton.
4. Listez les sujets potentiels
Une fois les cibles et leurs problématiques identifiées, la ligne éditoriale et le ton définis, vous allez pouvoir réfléchir aux sujets que vous pourriez développer. Ne vous limitez pas : couchez sur le papier toutes les idées de sujets susceptibles d’intéresser vos cibles. A cette étape-là encore, n’hésitez pas à impliquer d’autres services : avant-ventes et ventes, service client, support technique, marketing produit, etc.
5. Faites une étude de mots clés en relation avec les sujets potentiels
Maintenant que votre liste de (bons) sujets de contenu est établie, plongez-vous dans l’étude des mots-clés en relation avec des thèmes à aborder. Des tas d’outils existent pour connaitre le nombre moyen de requêtes par mois et le degré de concurrence sur les expressions. A commencer par Google Ads (anciennement Adwords), qui fournit ces informations grâce à sa fonction de planification de mots-clés. Il est également intéressant de saisir les mots-clés et thématiques dans Google et de s’intéresser aux suggestions de requêtes approchantes fournies par le moteur de recherche, dont les algorithmes sont de plus en plus pointus, y compris pour les expressions longues.
6. Définissez un calendrier éditorial
En fonction des résultats de vos recherches sur les mots-clés (nombre moyen de requêtes par mois, concurrence), définissez vos priorités et votre calendrier éditorial sur plusieurs semaines. A ce stade, pensez à mettre en place un planning et à avertir les personnes qui vont rédiger les contenus, ou qui vont vous aider à les développer.
7. Créez des contenus durables, qui ne transigent pas sur l’exigence de qualité
De nombreuses entreprises privilégient la quantité à la qualité. Et c’est une erreur. Inscrivez-vous dans une démarche de « responsabilité sociétale et informative ». Rassemblez toutes les informations et données nécessaires à la rédaction de vos contenus : veille, interview d’experts internes ou externes, de vos clients, etc. Ne transigez pas sur l’exigence de qualité et de fiabilité de l’information que vous allez délivrez, pour ne pas décevoir les lecteurs.
Rédigez vos contenus en utilisant les mots-clés aux endroits clés : titres et intertitres de vos contenus, entre autres. Privilégiez, dès que vous le pouvez, les expressions de long traine (expressions longues, plus précises), qui sont moins concurrentielles et qui capteront un public plus qualifié.
8 – Pilotez et mesurez les avancées
Une fois que vous avez créé votre contenu, que vous l’avez publié et diffusé sur les bons canaux, les résultats ne seront pas immédiats, le référencement naturel étant un travail sur le long terme. Créez des tableaux de bord pour suivre les performances de vos contenus en fonction de vos objectifs : position de vos contenus dans les moteurs de recherche, nombre de lectures, autres pages visitées, nombre de partages sur les réseaux sociaux, nombre de formulaires remplis, etc.
Si vous trouvez que les résultats ne sont pas au rendez-vous après plusieurs mois, revenez en arrière : analysez les contenus qui fonctionnent bien, ceux qui ne prennent pas. Et redéfinissez vos sujets, votre rythme de publication, votre calendrier éditorial et vos mots-clés.